Vous avez surement remarqué que lorsque vous êtes, ou avez déjà été en amour il n’y a plus de questionnement et tout coule merveilleusement bien. Vous avez l’impression que la vie est sans problème.
“Être en amour” provoque l’émergence de sentiments de paix et de bien-être. Une énergie qui fait trembler toutes les cellules de notre corps pour le rendre vivant et alerte à la beauté de ce monde et de soi. Ce “vivant” est la nature de ce que nous sommes vraiment.
Un état qui m’a échappé pendant très longtemps. Pour la simple raison que je le cherchais à l’extérieur de moi. Je n’étais pas consciente que j’avais le pouvoir de changer cet état en changeant ma perception. J’ai longtemps cru que la vie était synonyme de souffrance (1), une souffrance impossible à éviter. Pensée qui m’a habitée en tant qu’adolescente et jeune adulte.
Je me rappelle cependant très bien le jour où j’ai eu la pensée “il doit y avoir une autre façon de vivre”. Quoique je ne susse pas comment m’y prendre pour la trouver, je m’engageais tout de même à le faire. J’avais environ treize ans.
Mais c’est seulement au début de la trentaine que ma manière de vivre a été bouleversée via un sentiment de joie qui l’a complètement submergé. C’est lorsque j’ai accepté le rôle de “femme de feu” lors d’une cérémonie de “hutte à sudation”(2) que cela est survenu (3).
La porte de la jouissance de la vie venait de s’ouvrir toute grande en prenant la forme d’un sentiment d’émerveillement et de joie profonde. Je venais de jeter un clin d’oeil sur la version authentique de qui je suis.
S’ouvrir au pouvoir du senti, tel que lors de cette cérémonie, a demandé un lâcher prise total combiné avec le désir de vivre pleinement. Soit de relâcher l’idée d’avoir à tout contrôler.
Plus facile à dire qu’à faire me direz-vous? Pas tant que cela, quoique demande de la pratique et une “discipline volontaire”(4). C’est grâce à cela que j’ai pu devenir de plus en plus créative et de moins en moins réactive (5) au côté dramatique de la vie. Par le fait même, à moins juger, à moins me juger.
Lorsque nous choisissons la joie et la paix intérieure, que nous prenons le temps de sentir (de reconnaître et vivre nos émotions), il devient plus facile de s'accepter, de s’aimer et développer l'empathie. Cette pratique à elle seule peut changer la perception que nous avons de la vie.
Le peaufinement de cet art de vivre a développé une aptitude à goûter le plaisir des sens donnés à chaque aspect de ma vie. Ce qui a non seulement amélioré mes relations avec moi-même et les autres, mais a aussi ouvert mon coeur à l'amour.
Il existe une multitude de façons d’améliorer sa vie et ses relations. L’idée est de trouver les outils qui pourront nous aider à réaliser cette transformation.
Voici quelques uns des outils que j’utilise. Ce qui m’a aidé à me souvenir de qui j’étais, de vivre dans la joie et d’aimer. Sentez-vous libres d’y avoir recours en cas de besoin.
La Pratique de la Connexion (site en anglais - The Connection Practice)
Apprenez à “sensualiser” votre vie en écoutant vos sentis et en exprimant vos sentiments, car de vivre authentiquement et dans la joie est votre héritage!
Continuez de faire briller votre lumière, le monde en a vraiment besoin.
Bonne pratique!
Monique, tout simplement
(1) L’enseignement de l’époque via le catholicisme était basé sur la souffrance, la repentance, les péchés, la punition, etc. Ce qui rendait l’amour divin conditionnel, alors qu’il ne l’est pas.
(2) Cérémonie menée par deux psychologues ayant reçu l’enseignement d’une tribu Indienne de l’Amérique du Nord, les Lakotas. Le but de cette cérémonie est la purification de l’âme, du corps et de l’esprit ouvrant la voie vers la guérison et le monde des esprits. Voir description sur Wikipedia
(3) Expérience que je relaterai dans un prochain article.
(4) La “discipline volontaire” est l’intention de vivre dans la joie transmuté dans l’action.
(5) Voir — Formule Changer de réponse
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