Pourquoi pratiquer?
Au cours d'une conversation avec une de mes sœurs, où nous avons parlé de la façon dont le mot "réaction" était perçu, nous avons réalisé que le sens n'était pas le même pour chacune.
Il s'agit là d'un petit exemple de ce qui peut parfois compliquer nos communications et nos relations interpersonnelles. On ne parle pas toujours le même langage, même si on utilise les mêmes termes.
Nous ne parlons pas toujours le même langage même si nous utilisons les mêmes mots.
C’est pourquoi l’utilisation d’un outil qui peut rendre nos communications plus faciles est importante. La Pratique de Connexion nous offre cette occasion.
Pour transformer le tourment que la communication biaisée peut causer dans nos relations en un endroit où les deux gens peuvent vraiment se connecter est essentiel. Cela comblera le besoin que chaque individu a de pouvoir s'exprimer en toute sécurité, c'est-à-dire d'être entendu et vu pour ce qu'il est vraiment. Ce n'est que dans un tel cas que se produit une communication authentique et respectueuse.
Il ne s'agit pas de vouloir changer l'autre. Il s'agit simplement de créer un espace dans lequel il est possible de répondre aux besoins des deux parties. Cet espace est créé à travers la puissance et la pratique de l'empathie cognitive. (1)
“L’empathie cognitive est un état conscient qui nous permet de reconnaître et de comprendre l’émotion de l’autre. Cette empathie est liée à la conscience de soi et à la conscience sociale. C’est donc une compétence, c’est à dire qu’elle est voulue et apprise.” (2)
Oui, il s'agit d'un entraînement. Pour la plupart des personnes d'avoir ce genre d'empathie n'est pas naturellement gagné. Elle doit être développée, notamment la nécessité de pratiquer.
C'est comme le jeune homme qui veut aller au Carnegie Hall à New York. Lieu de représentation des plus grands musiciens du monde. L'homme auquel ce jeune homme a demandé le chemin, a répondu: pratique, pratique, pratique.
Il en va de même pour le développement de la capacité d'écoute et d'empathie au cours de nos conversations (empathie cognitive). Crois-moi, je pratique depuis de nombreuses années et les défis sont grands. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas appris à exprimer ses émotions avec respect qu'on ne peut pas améliorer la façon dont on communique. Comme mentionné plus haut par Mary Gohin, psychologue.
"Plus on est connecté à ses émotions, plus on est capable de ressentir celles des autres parce que l’empathie n’a pas seulement une composante émotionnelle mais aussi une composante cognitive." Voir (1) et (2).
Si tu veux apprendre à utiliser cet outil, n'hésite pas à m'écrire, ou même me demander de passer/rouler à domicile si tu habites à Boucherville, Longueuil ou Varenne. Je me ferai un plaisir de te le partager.
En passant, si tu souhaite voir les progrès du projet Rouler pour la Paix, je t’invite à visiter la page "suivi du projet". Ce que je mets à jour une fois par semaine (photographies à l'appui).
J'ai aussi ajouté une vidéo à la page introductive du projet. C'est à la suite des rencontres que j'ai eues au cours des deux dernières semaines qui m'ont inspiré à préparer celle-ci.
J'attends avec impatience de te rencontrer. Continue de faire rayonner ta lumière.
Monique, tout simplement
(1 ) L’empathie émotive est celle que la plupart des gens pratique naturellement. Il y a une différence entre l’empathie émotionnelle et la cognitive.
“L’empathie implique à la fois des composants émotionnels et cognitifs :
l’empathie émotionnelle désignant les réponses affectives de l’observateur (sa propre émotion) face à l’émotion d’autrui ;
l’empathie cognitive référant à la capacité d’adopter la perspective d’autrui ainsi qu’à des processus de régulation.
(2) http://psychologue-adultes-couples.com/les-differentes-formes-de-lempathie/
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